«Ça tournait dans nos têtes depuis longtemps. Un homme hors du système solaire, sans espoir, tous étaient morts et il est avec un bébé. Il ne peux pas le laisser seul alors il a une responsabilité, quelque chose qu’il n’avait pas avant. Et sa vie se transforme. » C’est l’histoire de High Life racontée par sa directrice, Claire Denis, qui a présenté le film à Donostia avec ses protagonistes: un Robert Pattinson héritier de James Dean dans l’air négligeant / rébèlle / apathie sans arrêter de se coiffer les cheveux; une subtile et clairvoyante Juliette Binoche et les actrices Mia Goth et Agata Buzek. A cette dérnière, d’origine polonaise, Claire Denis l’a trouvée dans le théâtre.
La réalisatrice s’est montrée inquiète quand un journaliste lui a dit qu’il s’agit «d»un film sans bons sentiments et sans espoir»; « Avec douleur et sexe», a t-il ajouté une autre, à ce que Denis a répondu que l’espèce humaine est solidaire iet c’est ici la situation vécue par un homme qui a été traité comme une cobaye envoyée loin du monde. Et elle a voulu changer le mot «sexe» par «désir», ce que selon elle est très présent dans le film.
La presse lui a également reproché que la fin, ouverte, génère une certaine confusion. Après avoir traité avec des astrophysiciens pour réaliser le film, Claire Denis a expliqué que «si on arrive à un trou noir, on atteint la singularité et le temps et l’espace se rejoignent. «J’ai essayé de le comprendre. Je ne pouvais pas l’expliquer et peut-être que le script est difficile à comprendre à ce stade. »
En ce qui concerne la relation avec l’équipe, Claire Denis a expliqué que Juliette Binoche provenait d’un film précédent et que les deux ont du se débarrasser de cette peau pour commencer une nouvelle relation. Sur Robert Pattinson, la réalisatrice a expliquée qu’au début il n’avait pas compris le script. «Et il avait l’air si jeune …»
Il a été impossible de ne pas demander à Robert Pattinson si le film a réveillé son instinct paternel, une possibilité qu’il a nié. Déjà concentré sur son rôle, il a raconté qu’il était attiré par le fait que le protagoniste n’ait ni un plan ni une mission, comme cela se produit habituellement dans la science-fiction. «Claire est l’une de mes réalisatrices préférées et c’est très facile de travailler avec elle», a-t-il ajouté.
Binoche, avec deux fillms dans le Zinemaldi (hier elle présentait «Vision»), elle a expliquée qu’elle a profité du privilège de travailler avec des astrophysiciens et des spécialistes et des entraînements
dans la piscine. «Lorsque nous sommes arrivés sur le plateau, nous étions déjà une famille», a déclaré la Française.
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